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Mon premier instrument personnalisé ? une basse squelette.

juillet 2, 2020

Comment transformer un instrument cassé.

Bonjour cher visiteur, c'est Anubis qui vous parle depuis sa Forge aux Trésors pour vous expliquer comment il à transformé un instrument abîmé en une merveille totalement unique.

basse squelette

Lorsque j'ai récupéré cet instrument - une basse Harley Benton bas-de-gamme, la table était bien amochée.

Elle était rayée, avait des marques de coups et de chutes, et son propriétaire, qui ne s'en servait plus depuis longtemps, voulait s'en débarrasser en la jetant à la poubelle

Mais il y à toujours une possibilité de sauver un instrument abîmé. Et comme vous commencez à le savoir, je suis fan de personnalisation.

Cela faisait longtemps que l'idée de modifier un instrument pour le rendre unique me cherchait, et je n'osais pas m'en prendre à une basse ou une guitare en parfait état. La raison était simple: je ne voulais pas risquer de la détruire si jamais j'échouais

Je savais parfaitement quel résultat je voulais obtenir: un instrument qui devait donner l'impression d'être fabriqué dans une cage thoracique humaine, avec encore un bras dont la main revenait jusqu'à la tête du manche.

Pour moi le meilleur moyen d'obtenir ce résultat au plus facile était de me servir d'une imprimante 3D.

J'ai donc pris les dimensions de la basse, puis je m'en suis servi pour faire une modélisation 3D du résultat final, puis de le découper en fichiers facilement imprimables


Première partie : la préparation

Je n'ai malheureusement plus les fichiers de la modélisation de l'instrument, je ne peux donc pas vous les montrer.

Une fois que ceux-ci ont été terminés, j'ai découpé l'instrument et commencé à imprimer les premières pièces: les côtes.

J'ai attendu qu'elles soient toutes imprimées avant de commencer à les coller. En général dans ce genre de travail, quand quelque chose va mal, on ne s'en aperçoit qu'à la fin. Et c'est plus facile de faire les retouches si elles ne sont


deuxième partie : l'assemblage

Une fois toutes les côtes imprimées, j'ai commencé l'assemblage.

Sachant que la colonne vertébrale allait servir de support à l'attache de la sangle, je l'ai renforcée à l'intérieur avec un tube en métal.

Accessoirement j'ai également collé la colonne à l'envers, je trouve qu'elle à un meilleur rendu dans ce sens là

Une fois le tout assemblé, j'ai gommé les traces d'impression et lié les pièces ensemble avec un gelcoat appliqué de manière irrégulière, pour pouvoir faciliter l'étape de peinture.


troisième partie : la texture

L'étape suivante a été bien entendu de donner de la texture à l'instrument, pour qu'il semble fait en os, et non pas tout droit sorti d'une imprimante 3D.

J'ai donc appliqué au pinceau et de manière irrégulière un gelcoat assez épais pour obtenir un résultat irrégulier

colonne vertébrale
détail de la colonne

quatrième partie : la peinture

Après avoir patiemment attendu plusieurs jours que le gelcoat sèche, j'ai préparé l'étape de peinture.

J'ai commencé, comme tous travaux de peinture, par une sous-couche. Habituellement la sous-couche je la fais soit blanche pour renforcer l'éclat des couleurs que j'appliquerai dessus par la suite; noire pour au contraire assombrir le résultat final, ou gris quand je veux obtenir un résultat neutre, ou contrasté (comprendre a la fois des couleurs sombres et des couleurs vives).

En l'occurence, cette fois-ci, j'ai opté pour du blanc.

Sur cette sous-couche blanche, j'ai passé la couleur de base à la bombe: du beige. Une fois sèche, j'ai assombri les creux avec un jus marron composé de peinture très diluée. La peinture très diluée recouvre très mal. Les pigments, plus lourds, vont naturellement se loger dans les creux. C'est ainsi que j'ai obtenu un résultat beige en surface, et marron sale seulement dans les creux et les petits endroits difficilement accessibles.

Pour accentuer encore le contraste, j'ai brossé la basse avec du blanc sur les reliefs que je voulais mettre en valeur, ceux qui, au naturel, sont ceux qui reçoivent d'avantage de lumière.

Le brossage est le contraire du jus, il consiste au contraire à tremper le pinceau dans la peinture et à en retirer les solvants (en essuyant le pinceau sur un chiffon) pour ne garder que les pigments. Là il suffit de brosser énergiquement l'objet pour voir la peinture se déposer uniquement sur les reliefs en un effet vaporeux.

Après quelques jours de séchage, j'ai enfin vernis l'ensemble à la bombe. J'ai choisi un vernis satiné. Mat il aurait trop atténué les contrastes à mon goût, et brillant il n'aurait pas été cohérent avec l'aspect "os vieilli" de l'ensemble.


Si vous aussi vous avez une envie particulière, n'hésitez pas à nous contacter via le formulaire de contact et n'hésitez pas à nous rejoindre sur les réseaux sociaux facebook, instagram, pinterest ou youtube.

Des instruments électrique de rêve de bonne qualité, des accessoires personnalisés aux design uniques. Des objets customisées, des aspect visuels impressionnants... Le domaine d'Anubis à porté l'art de la personnalisation à un autre niveau d'excellence.


7 comments on “Mon premier instrument personnalisé ? une basse squelette.”

  1. Hallo mein Freund! Ich möchte sagen, dass dieser Artikel großartig ist, schön geschrieben und fast alle wichtigen Infos enthält. Ich würde gerne mehr Beiträge wie diesen sehen. Rora Spenser Shaefer

  2. If you want to use the photo it would also be good to check with the artist beforehand in case it is subject to copyright. Best wishes. Aaren Reggis Sela

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